Actualités des Membres - Mai 2024

Chaque mois, nous mettons en lumière l'actualité de nos membres et partenaires au sein de notre rubrique dédiée.  

Découvrez ci-dessous les actualités phares de mai 2024.  

Ce mois-ci, nous parlerons du projet de rachat de 50 nouveaux trains par Eurostar, grâce à une année favorable et au refinancement de sa dette, ainsi que de la transformation du site de Marche-les-Dames de Lhoist pour réduire les émissions de CO2 émises par la production de dolomie. Nous présenterons aussi Toyota, partenaire officiel des JO 2024 à Paris, qui mettra à disposition des véhicules de mobilité inclusive pendant les Jeux.

 

Après une solide année 2023 et le refinancement de sa dette, Eurostar prévoit d'acheter jusqu'à 50 nouveaux trains, portant sa flotte à 67 trains. La fusion entre Thalys et Eurostar a permis au groupe d'atteindre un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d'euros et un EBITDA de 423 millions d'euros, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2022. Le nombre de passagers a augmenté de 22 % pour atteindre 18,6 millions, avec une croissance notable de 33 % sur la ligne Bruxelles-Londres. Eurostar a refinancé sa dette en avril, la réduisant de 963,7 millions d'euros à 650 millions d'euros grâce à un prêt à terme vert de 650 millions d'euros. Fort de cette situation financière favorable, Eurostar vise à transporter 30 millions de personnes d'ici 2030. Les nouveaux trains, dont la mise en service est prévue pour le début des années 2030, remplaceront une partie de la flotte actuelle, augmentant la capacité totale de 30 %. Ces trains, qui s'ajouteront aux 17 e320 existants, offriront une expérience améliorée en termes de confort, d'accessibilité et de durabilité, selon la CEO Gwendoline Cazenave. Actuellement, seuls 25 trains Eurostar voyagent vers l'Angleterre, comprenant les modèles e320 et e300, tandis que les rames Thalys rénovées sont désormais appelées RubY. Les nouveaux trains devraient être capables de rouler sur tous les marchés d'Eurostar, qui opère dans cinq pays et envisage d'étendre ses services. 

 

Le site de Marche-les-Dames du groupe Lhoist va se transformer pour réduire de 80 % ses émissions de CO2 dans la production de dolomie. Actuellement, la dolomie est extraite et concassée sur place avant d'être envoyée à Hermalle pour y être chauffée, un processus très émetteur de CO2. Pour décarboner cette production, Lhoist prévoit d'investir 250 millions d'euros. La première phase, opérationnelle en 2027-2028, inclura l'installation d'un four oxyfuel, utilisant de l'oxygène concentré et réduisant les émissions de 15 à 30 %. Cette phase coûtera 150 millions d'euros. La deuxième phase, prévue pour 2031, se concentrera sur la capture et le stockage du CO2, nécessitant un investissement supplémentaire de 100 millions d'euros. Cependant, Lhoist souligne que la réalisation de ce projet dépendra du soutien des autorités, de partenaires pour le transport et le stockage du CO2, et de la mise en place d'un réseau de pipelines pour acheminer le CO2 capturé vers un site de stockage. Des incertitudes réglementaires et économiques demeurent concernant ces aspects. 

 

Le centre de R&D de Toyota à Zaventem participera indirectement aux JO de Paris en fournissant 250 véhicules électriques pour le village olympique. Toyota Europe, basé à Zaventem, est devenu un centre de développement clé pour le constructeur automobile, développant des modèles comme la nouvelle Toyota C-HR. Toyota Zaventem a récemment présenté l'Accessible People Mover (APM), un véhicule de "mobilité inclusive" capable de transporter des passagers et des marchandises, y compris des personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant. En tant que partenaire officiel des JO, Toyota fournira 250 APM pour le transport des athlètes, des organisateurs, des bénévoles et des spectateurs rencontrant des difficultés à se déplacer. Développé en deux ans à Zaventem et basé sur un modèle japonais, l'APM peut se déplacer à 20 km/h avec une autonomie de 100 km et est produit au Portugal. Toyota a également présenté son e-puller, qui transforme un fauteuil roulant en une solution de mobilité électrique allant jusqu'à 25 km/h, développé en collaboration avec la start-up autrichienne Klaxon. Toyota emploie 6.000 personnes en Belgique, réparties entre le siège de Toyota Motor Europe, la distribution à Zeebruges et le centre logistique de Diest. 

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