Interview • La Chambre • Portraits
Zoom sur les Présidents
François Pernot – Nouveau Président de la CCI FRANCE BELGIQUE et Renaud Bentégeat – Nouveau Président de CCI FRANCE INTERNATIONAL
François Pernot,
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’accepter ce nouveau challenge ?
Cette responsabilité représente pour moi une forme d’aboutissement. Après plus de 20 ans de relations professionnelles franco-belges, il me semble intéressant d’apporter ma contribution de manière formelle, institutionnelle et économique.
En quoi votre riche expérience professionnelle pourra permettre d’atteindre ces objectifs ?
Je pense que mon expérience se situe à deux niveaux. D’une part, ma connaissance de la Belgique, du pays et de son marché, auquel je suis intégré depuis longtemps et dont je peux faciliter la compréhension pour des entrepreneurs français. D’autre part, mon parcours dans le secteur des industries culturelles et créatives, secteur frappé de plein fouet par la mondialisation et la digitalisation. Nos métiers, directement confrontés aux nouvelles technologies et aux nouveaux géants internationaux, sont en effet directement impactés, voir bouleversés .
Il s’agira donc pour moi d’appréhender modestement les problématiques économiques auxquelles je pourrai apporter mon éclairage.
Quel sera votre premier défi ?
Il s’agira de faire en sorte que la reprise en main de la CSP soit un véritable axe de développement pour la Chambre.
Renaud Bentégeat,
Un mot pour résumer votre Présidence ?
« Plaisir »
Quelles ont été, pour vous, les évolutions phares de la Chambre au cours de ce mandat de 12 ans ?
Je dirais le rétablissement des fonds propres et le retour à l’équilibre des finances, l’obtention de la concession de service public et l’accroissement constant du nombre de collaborateurs.
Comment voyez-vous l’avenir des CCI ?
L’avenir peut être sans fin. Il est important que les pouvoirs publics continuent à reconnaître le rôle fondamental des Chambres de Commerce et d’Industrie à l’international. Nous devons être des acteurs privilégiés du commerce extérieur français. Nous devons impérativement accroître notre présence dans les pays (qui représentent une majorité) où nous n’avons pas de service public.